Dans notre culture occidentale de séparation mère/bébé, dans un monde moderne où la puériculture est un business générant des milliards, nous parents porteurs entendons qu’on porte parce que c’est une mode, qu’on est bien fantaisistes à ne pas utiliser de poussette. Qu’il n’ya qu’en Afrique qu’on fait ça, et encore c’est parce qu’on a pas les moyens de faire autrement (pauvres petits africains qui n’ont pas les moyens de s’acheter du matériel…peut-être qu’il n’est juste pas aussi indispensable que notre culture veut le faire croire?).
On entend aussi qu’on se réserve bien des soucis, car nos enfants deviendront capricieux à force de portage, qu’ils ne sauront pas prendre leur envol.
Bienvenue, donc, dans un univers de futurs tyrans exigeants. Bienvenue, dans de multiples cultures qui n’associent pas le portage aux comportements issus bien plus des dérives consuméristes modernes que des pratiques du maternage proximal.
Bienvenue, dans un monde entier de bébés portés.
Et ma préférée, celle qui me fait monter des larmes d’émotion tant elle fait sens dans mon esprit et dans mon utilisation du portage non pas comme simple outil mais comme mode de vie:
Mille mercis à Pauline, camarade de groupe Facebook de parents porteurs en Auvergne, pour m’avoir transmis ces magnifiques images.